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La route est longue mais la voie est libre…
Mis à jour : il y a 1 heure 22 min

Khrys’presso du lundi 4 mars 2024

lun, 04/03/2024 - 07:42

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World Spécial femmes dans le monde
  • Abused former Japan’ GSDF member Gonoi gets women of courage award (mainichi.jp)
  • Pakistan woman in Arabic script dress saved from mob claiming blasphemy (bbc.com)

    An angry mob in Pakistan accused a woman who wore a dress adorned with Arabic calligraphy of blasphemy, after mistaking them for Quran verses. She was saved by police who escorted her to safety after hundreds gathered. She later gave a public apology. The dress has the word “Halwa” printed in Arabic letters on it, meaning beautiful in Arabic.

  • Iranian women ‘ready to pay the price’ for defying hijab rules (bbc.co.uk)

    “It’s very scary,” 20-year-old music student Donya tells me over an encrypted app. “Because they can arrest you any minute and fine you. Or torture you with lashes. The usual penalty if you’re arrested is 74 lashes.” Last month, a 33-year old Kurdish-Iranian activist, Roya Heshmati, made public that she’d been given 74 lashes after posting a photograph of herself unveiled. But Donya, Azad and Bahareh say there is, for them, no going back. “It is symbolic,” says Donya. “Because it is the regime’s key to suppressing women in Iran. If this is the only way I can protest and take a step for my freedom, I’ll do it.”

  • La guerre de Poutine contre les femmes (legrandcontinent.eu)

    Les preuves amassées par les observateurs et chercheurs étrangers révèlent des actes encore jamais vus […] Les viols sont souvent publics. Les soldats russes s’y livrent en pleine rue ou forcent d’autres membres de la communauté à y assister. Des parents ont dû regarder le viol de leurs enfants, les enfants celui de leurs parents. Certaines victimes ont été violées à mort.

  • Embryos are people in Alabama, but women aren’t. (onlysky.media)

    The Alabama Supreme Court hands down a religion-laden ruling that embryos are people, with the side effect of ending IVF treatment. It’s another step in the religious right’s plan to return women to a state of reproductive subordination.

  • Students at Albert Einstein College of Medicine in the Bronx will no longer have to pay tuition after a longtime professor donated $1 billion to the school (nydailynews.com)

    The gift by Ruth Gottesman, chairwoman of Einstein’s Board of Trustees, is considered the largest gift made to a medical school in the country, according to a press release.

Spécial Palestine et Israël Spécial France Spécial femmes en France Spécial #MeTooGarçons Spécial médias et pouvoir Spécial pénibles irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)
  • Nouvelle tentative au Sénat pour orienter une partie du livret A vers l’industrie de la défense (publicsenat.fr)

    Une proposition de loi de la majorité sénatoriale, qui sera examinée le 5 mars, prévoit de flécher une partie des fonds, collectés au titre du livret A, vers les entreprises de l’industrie de défense française.

  • Écologie, éducation, recherche, cohésion des territoires : le plan d’économies détaillé dans un décret (publicsenat.fr)

    Le décret annulant 10 milliards d’euros de dépenses est paru au Journal officiel. L’effort budgétaire va s’avérer plus important en proportion pour plusieurs ministères. C’est le cas pour l’écologie, le travail, l’aide publique au développement, l’éducation ou encore la recherche.

  • 10 milliards de coupes budgétaires, 10 milliards d’erreurs… (alternatives-economiques.fr)

    À nouveau, le débat budgétaire n’aura pas lieu et cette fois sans même que le gouvernement n’ait eu besoin d’avoir recours à nouveau au 49-3 ! Il pourra donc dérouler ses arguments sans frein. Y compris les arguments les plus éculés, comme celui de Bruno Lemaire et de l’inévitable « bon-sens », vieux cache-misère des positions réactionnaires et du libéralisme économique.

  • Élèves radicalisés : Nicole Belloubet veut des « classes spécifiques » (liberation.fr)

    La nouvelle ministre de l’Éducation nationale confirme ce lundi 26 février la volonté du gouvernement de placer les jeunes radicalisés dans des structures dédiées.

  • Macron au Salon de l’agriculture : le chaos, et toujours pas d’écologie (reporterre.net)
  • Le plan « un milliard d’arbres » vire au mensonge d’État (humanite.fr)

    Payés pour planter des arbres tout juste rasés. C’était donc ça, le plan d’avant-garde du milliard d’arbres à planter d’ici 2030, annoncé par Emmanuel Macron en 2022.

  • Moins d’écologie, plus d’exploitation : l’exécutif donne de nouveaux gages à la FNSEA (revolutionpermanente.fr)

    Un mois après le début de la mobilisation des agriculteurs, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé de nouvelles mesures afin de prévenir toute reprise d’un mouvement. Nouveau projet de loi Egalim, baisse du contrôle des pesticides, … des annonces qui visent avant tout à contenter la FNSEA plus qu’à résoudre les problèmes de fond des agriculteurices.

  • Les dirigeants de la FNSEA se gavent avec les cotisations des agriculteurices (contre-attaque.net)

    13.400 euros mensuels : le boss du “syndicat” agricole productiviste est mieux payé que le ministre de l’agriculture

  • Attal dépouille les chômeurs, et il s’en vante (contre-attaque.net)

    « On est passé de 24 à 18 mois de durée d’indemnisation, on peut encore la réduire », menace-t-il. Le journal lui demande s’il est conscient de prendre le risque de « réveiller la colère sociale », Gabriel Attal répond : « Oui, et ? »

  • Loi Pacte 2 : démolir encore les Prud’hommes (rapportsdeforce.fr)

    Les Prud’hommes ? « C’est l’enfer », racontent les salariés qui y passent. Et ça pourrait encore s’aggraver. Dans sa prochaine réforme du code du travail, prévue après l’été, le gouvernement pourrait bien proposer de réduire la durée pendant laquelle un·e salarié·e peut contester son licenciement aux Prud’hommes à 6 mois au lieu d’un an. Une mesure qui fragiliserait encore les salarié·es.

  • « Salauds de pauvres ! » (blogs.mediapart.fr)

    La polémique du week-end : la petite phrase attribuée à Macron au sujet du goût des smicards pour les abonnements VOD. À force de mépris gonflé au sentiment d’impunité, et même si la violence institutionnelle déployée pour endiguer la colère profonde qui fait gronder les entrailles du pays augmente et repousse par la peur les contestations, il arrivera toujours un moment où un peuple sentira qu’il n’a plus rien ni à espérer, ni à perdre.

  • Assurance chômage : les contrôles des bénéficiaires vont être multipliés par trois (lavoixdunord.fr)

    Le Premier ministre a aussi évoqué l’inscription des allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) de s’inscrire à France Travail, qui remplace progressivement Pôle emploi cette année. « En allant chercher tous les bénéficiaires du RSA et en les inscrivant à France Travail, les chiffres du chômage vont mécaniquement monter (…) C’est la condition pour pouvoir agir et pour pouvoir offrir à chacun une opportunité de retrouver un emploi durable. » Les allocataires du RSA vont bientôt devoir travailler quinze heures par semaine pour toucher l’aide financière.

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite… Spécial résistances Spécial GAFAM et cie Les autres lectures de la semaine Les BDs/graphiques/photos de la semaine Les vidéos/podcasts de la semaine Les trucs chouettes de la semaine Save the date

L’édition 2024 des Journées du Logiciel Libre aura lieu le week-end du 25-26 mai dans les locaux de l’École Normale Supérieure de Lyon – Site René Descartes (pouet mastodon)

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

Podcast Projets Libres ! Des humain⋅es derrière les projets !

mar, 27/02/2024 - 16:08

Le podcast est un média particulièrement consommé en France, comme le rappelait l’interview de Benjamin Bellamy de Castopod en mai 2022 sur ce même blog (aussi disponible en… podcast !). Il permet d’écouter une interview en faisant la vaisselle, des crêpes, ou du roller (mais pas en milieu urbain – ceci est un message de la sécurité routière). Cela veut dire, par exemple, que vous pouvez écouter cette interview de Pouhiou et Booteille sur le projet PeerTube par… Walid de Podcast Projets Libres ! tout en changeant le joint de culasse de votre ordinateur ! C’est dingue cette coïncidence, non ? !

Un petit micro interview un grand micro

Peux-tu te présenter ? Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Quelle est ta couleur préférée ?

Je m’appelle Walid Nouh, mon surnom est wawa (ou wawax).

J’ai découvert l’informatique (et le roller) à l’âge de huit ans. Depuis, je n’ai jamais arrêté :)

J’habite actuellement en région parisienne et je travaille dans une entreprise de l’économie sociale et solidaire dans la réparation et le reconditionnement de gros électroménager.

Ma couleur préférée est le noir.

À quel moment, dans ton parcours, as-tu croisé le logiciel libre ?

Durant mes années d’IUT. En cours, nous avions des ordinateurs sous Red Hat Linux.

Mon premier ordinateur personnel sous Linux c’était en 2000, il tournait sur une MandrakeLinux.

C’est à la sortie de mes études que j’ai vraiment découvert le libre et compris que c’était ce que j’allais faire dans les années à venir.

C’est lors de ma première expérience professionnelle, dans une ESN nommée Atos, que j’ai eu l’occasion de rejoindre le Centre Open Source de la compagnie, et de rencontrer d’autres personnes passionnées et qui avaient l’habitude de contribuer sur des projets libres.

Pourquoi le format podcast ?

Le podcast est ma manière préférée de consommer de l’information. J’écoute entre 10 et 20 heures de podcasts par semaine…

J’aime le fait que le format est libre, qu’on peut trouver des podcasts de niche, et que l’on peut aller très en profondeur dans les sujets.

Je suis un très grand fan des podcasts longs (entre 45 minutes et deux heures), j’ai d’ailleurs du mal à écouter des épisodes de 15 minutes.

On peut vraiment faire ce qu’on veut en écoutant un podcast – ici, un astronaute jouant avec l’apesanteur en écoutant un podcast

D’ailleurs, tes podcasts font très pros (format, montage) : des astuces ou bons logiciels à conseiller ?

Chaque épisode me prend 6 à 10 heures de travail  !

Pour arriver à ce résultat je passe énormément de temps à me documenter, écouter des podcasts ou vidéos, afin de réaliser une trame.

Je soumets ensuite cette trame au(x) invité(s), afin qu’ils puissent se préparer ou ajuster celle-ci.

Cette phase préparatoire peut prendre des semaines, car elle est nourrie par mes rencontres, réflexions ou lectures. Chaque épisode commence, pour moi, par la découverte du sujet et un questionnement sur l’angle que je veux donner à l’interview, et comment celle-ci s’inscrit dans la suite des précédentes.

Pour le montage j’utilise Audacity, c’est très classique (il faut que j’essaye Ardour…).

Pour la mise en ligne je passe par la plateforme libre Castopod, qui est très bien et nativement connectée au Fediverse.

Si je devais donner des conseils :

  1. bien réfléchir à sa ligne éditoriale, ce que l’on veut faire, et en quoi ses épisodes vont se distinguer de ce qui existe déjà dans l’univers du podcast.
  2. être clair sur l’objectif de son podcast : est-ce que l’on veut un podcast plutôt “live” ? (donc sans montage par la suite). Est-ce qu’on se fixe des limites en temps à passer par épisode ?
  3. est-ce que tu veux vivre ou te rémunérer avec ton podcast ? (Auquel cas renseigne-toi bien, regarde ce que font les autres pour trouver un modèle qui te convient).

De mon côté, je me suis fixé plusieurs règles :

  1. la durée de l’épisode n’est pas un problème
  2. je ne m’interdis aucun sujet : le podcast reflète mes intérêts. Je suis conscient que certains épisodes ne vont pas intéresser la majorité des gens, mais du moment que j’ai envie de le faire, alors il n’y a pas de raison de s’en priver :)
  3. je ne m’astreint à aucun calendrier de sortie fixe (même si j’aime bien le format de 2 par mois, mais ça risque de glisser plutôt vers 1 toute les trois semaines)
  4. je fais le minimum en termes de communication sur les réseaux sociaux et je laisse faire le bouche-à-oreille
  5. des épisodes peuvent être super techniques et d’autres grand public, à mon appréciation
Pourquoi le sujet du libre et non celui du roller ?

J’ai commencé les podcasts il y a deux ans par collaborer sur un podcast de roller, nommé Balado Roller. Dans ce podcast nous interviewons des personnes qui ont contribué à l’essor du roller. J’ai commencé par y être invité, puis co-animateur et aujourd’hui je réalise une partie des montages des épisodes auxquels je participe. Son audience est bien supérieure à celle de Projets Libres ! et nous savons qu’il est écouté par les professionnels de ce sport.

Le podcast Projets libres !, reprend le même concept mais appliqué à ma seconde passion, qui est le logiciel libre. La différence c’est que pour celui de roller nous sommes deux, et nous nous appuyons sur un site qui existe depuis 20 ans.

Pour Projets Libres !, je suis tout seul, c’est moi qui fait tout de A à Z, suivant mes propres désirs (je suis assez perfectionniste).

Une autre différence est que sur nos interviews roller, le travail de préparation a soit été déjà fait en amont sur le site rollerenligne.com au fil des années, soit il est minimal car nous connaissons personnellement la plupart de nos invités. Sur Projets Libres ! je dois faire beaucoup plus de recherche pour éviter de dire des bêtises, et aussi pour être sûr de la qualité de l’échange de l’on va avoir.

Comment choisis-tu qui tu vas interviewer ? En fonction des affinités ? Parce que tu utilises le logiciel ou projet ? Du buzz ?

C’est une combinaison de plusieurs facteurs :

  1. mes propres passions, sujets de fond. Principalement : la cartographie des projets francophones, les financements des projets, les transports, le Fediverse, les forks et les ERPs
  2. les personnes qui me contactent pour me proposer un sujet ou une mise en relation
  3. les rencontres que je fais sur les salons ou conférences, et qui alimentent mes réflexions
  4. les outils que j’utilise et dont je suis fan
  5. mon travail, dans le métier du reconditionnement, qui m’amène à vouloir creuser certains sujets qui m’intéressent

J’essaye de n’interviewer que des personnes qui sont au coeur des projets. Ma stratégie est de proposer un contenu original, que j’espère de qualité, et que les personnes concernées feront tourner dans leur communauté. Je ne souhaite pas faire de publicité. Ma communication est plutôt du type LinuxFR que du type LinkedIn.

Je fais des podcasts en français car c’est ma langue natale et aussi parce qu’il y  a déjà de très bons podcasts en anglais.

J’en profite d’ailleurs pour indiquer que des statistiques publiques du podcast sont disponibles ici : https://statistics.projets-libres.org/

Dans tes podcasts, tu te concentres sur l’histoire humaine derrière les projets : c’est important pour toi ?

Pas de logiciel libre sans femmes et hommes !

J’ai eu la chance d’être un professionnel du logiciel libre, actif dans l’univers francophone pendant plus de 10 ans, d’être core developer sur un logiciel, d’avoir participé au fork d’un autre, d’avoir travaillé en ESN spécialisées dans le libre. Partout où je suis passé j’ai rencontré des femmes et des hommes passionnés par le libre et ses valeurs.

C’est en partie ce que je cherche à mettre en valeur, en m’appuyant sur ma propre expérience.

Pour faire simple, je cherche à produire le contenu que j’aimerais entendre. Je suis souvent frustré à la fin d’une interview car personnellement j’aurais posé d’autres questions, ou creusé d’autres sujets !

Mes podcasts ont pour but d’être complémentaires avec ceux qui existent déjà, que j’écoute régulièrement et que j’aprécie.

Qui aimerais-tu interviewer pour un prochain épisode ?

J’ai comme projet d’essayer interviewer toutes les associations historiques du libre.

L’idée serait de pouvoir faire une cartographie ou une frise temporelle de l’apparition des unes par rapport aux autres.

Je vais aussi me concentrer sur la notion de fork, et ce que cela veut dire au niveau humain (pour les personnes qui forkent, et pour les mainteneurs qui se font forker).

Bref, j’ai déjà une feuille de route pour les 6 mois à venir ^^

Page Castopod de Projets Podcasts Libres !

Quels sont les défis à venir pour le podcast ?
  1. Durer. Je me suis fixé 1 an sous cette forme et seul. Le podcast est un travail journalier, qui me prend presque tout mon temps libre.
    En 2024, il va falloir que je constitue une équipe, pour aider à monter en qualité et garder un rythme raisonnable.
  2. La parité femme/homme dans les interviews. Ce n’est pas si simple, mais j’y travaille et c’est très important pour moi.
  3. Se renouveler, d’avoir toujours des bonnes personnes avec du contenu intéressant.
  4. Il va falloir que je me finance mes besoins en me basant sur le don : je ne suis pas intéressé par mettre la publication ou du sponsoring dans le podcast. Comment donc faire en sorte que les gens acceptent de me financer, sans que cela ne me demande plus de travail supplémentaire (par exemple faire du contenu exclusif pour ses donateurs). Dans une démarche bénévole, tout contenu que je produis est du temps que je ne passe pas pour d’autres projets ou dans ma vie personnelle
  5. Réaliser un épisode avec sa transcription : c’est un défi permanent, car cela ajoute plusieurs heures de travail par épisode :)
La transcription des épisodes doit effectivement prendre un temps fou. C’est important pour toi ?

C’est une des premières choses qui m’a été demandé, et j’avais mis le sujet de côté car je ne pouvais pas tout faire. C’est en lisant le manifeste de Julie Moynat, relayé par Frédéric Couchet que j’ai remis le sujet au goût du jour.

La transcription a plusieurs fonctions :

  1. permettre aux gens qui ne veulent pas ou ne peuvent pas écouter le podcast de suivre notre conversation. Je dois avouer que, dans le cadre de mon travail, je déteste les tutoriels vidéos car tu ne peux pas rechercher dedans pour trouver exactement ce que tu veux…
  2. elle améliore le référencement du texte
  3. elle participe à la démarche “de ne pas juste avoir un podcast” mais d’avoir un media

Techniquement je passe par un service (non libre) de transcription. Je dois ensuite retravailler les phrases pour en faire un texte lisible. Cela pose des questions sur le niveau de retravail, entre avoir un texte en bon français et garder le sens et l’atmosphère de l’interview. J’ai bien essayé de demander une IA de me corriger les phrases sans les modifier, mais je n’ai pas encore atteint le bon résultat. J’ai des échanges avec Benjamin Bellamy de Castopod, car c’est un de leurs axes de travail actuel.

N’étant pas un professionnel, la correction transcription d’un épisode d’un heure me prend 2 à 3 heures de travail (avec la mise en forme sur le site). C’est une des raisons pour lesquelles je pense changer le rythme de sortie des épisodes.

Je voudrais faire quelques remerciements :

  • ma femme qui supporte tous mes enregistrements et mes conversations autour du podcast !
  • mes amis et collègues pour les idées, écoutes et commentaires
  • mon ami Emilien Martinoty pour son aide et pour création et maintenance du site
  • l’équipe de Castopod pour la migration sur leur plate-forme et les discussions régulières
  • tous les invités qui m’ont fait confiance
  • pour finir toute l’équipe framasoft pour leur accueil et la promotion de mon podcast
Quelques liens :

Khrys’presso du lundi 26 février 2024

lun, 26/02/2024 - 07:42

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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Brave New World Agir Spécial femmes dans le monde Spécial Palestine et Israël Spécial Assange Spécial France Spécial femmes en France Spécial médias et pouvoir Spécial il y a quelque chose de pourri au royaume de Wikipedia.fr Spécial pénibles irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale) Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite… Spécial résistances
  • Panthéoniser les Manouchian, c’est les trahir (ujfp.org)

    Hypocrisie ! Utiliser l’incontestable puissance évocatrice de la vie de ces « étrangers et nos frères pourtant » au moment même où l’on fait voter une des pires lois xénophobes sur l’immigration, et où à Mayotte commence la remise en cause du droit du sol.

  • « Taxez les riches » : à Paris, Attac déploie une banderole géante sur le futur hôtel Vuitton des Champs-Elysées (liberation.fr)

    Plusieurs dizaines de militants d’Attac ont réussi à déployer une banderole géante ce samedi 24 février depuis le haut de la façade du futur hôtel du groupe LVMH à Paris. Reprenant un slogan bien connu, qui s’était frayé jusqu’au Met Gala il y a un peu plus de deux ans.

  • La REV dénonce l’abandon de la cause féministe au nom de la guerre (revolutionecologiquepourlevivant.fr)
  • Des « charlots » comme les autres (cqfd-journal.org)

    C’est un camarade de longue date, croisé de-ci de-là, à Paris ou ailleurs. Comme on sait qu’il a fait des gardes à vue sous le régime de ­l’antiterrorisme dans le cadre des luttes contre l’enfermement des personnes sans papiers au début des années 2010, on a voulu lui donner la parole. Il évoque un antiterrorisme « quotidien », « banal » et donne des pistes pour s’en défendre.

  • Zbeul Olympique ! (solidairesinformatique.org)

    Solidaires Informatique Île-de-France appelle à la grève pour la période des Jeux Olympiques, du 26 Juillet au 8 Septembre 2024.Cet appel à la grève permet aux salarié·es de secteurs de l’informatique, du conseil et du jeu vidéo de dégager du temps pour les mobilisations pendant les jeux !

  • Scandale du filtrage des eaux minérales : l’association Foodwatch porte plainte contre Nestlé et Sources Alma (liberation.fr)

    L’association de défense des consommateurs dépose ce mercredi 21 février une plainte contre les deux groupes pour les traitements de désinfection auxquels ils ont eu recours sur leurs eaux telles que Vittel ou Perrier.

  • Siège de Lactalis occupé : les agriculteurices de la Confédération paysanne vont passer la nuit sur place (liberation.fr)

    Environ 200 exploitant·es agricoles occupent ce mercredi 21 février le siège social du géant du lait à Laval, en Mayenne, pour réclamer une hausse du prix de vente.

  • Colère des agriculteurices : les manifs reprennent partout en France (reporterre.net)
  • Clermont-l’herault : les maraîchers font de la résistance (europalestine.com)

    Le mercredi 14 février, la police municipale et la gendarmerie nous ont demandé d’enlever les t-shirts qui portaient l’inscription« Justice en Palestine » et « Free Palestine » que nous affichons à notre stand de maraîchage depuis une quinzaine d’années. Suite à notre refus d’obtempérer, nous avons été menacés d’expulsion du marché. […] Un client ayant montré sa solidarité, refusant de présenter ses papiers a été menotté et gardé à la gendarmerie pendant une heure. Ayant eu une entrevue avec le maire de Clermont-l’Hérault le lundi 19 février, ce dernier nous demande d’enlever les t-shirts suspendus mais accepte cependant que nous puissions les porter sur nous.

  • Aiguilleurs en grève : vers une multiplication des luttes catégorielles à la SNCF ? (rapportsdeforce.fr)
  • S’organiser pour gagner : les recettes de Karl marx (frustrationmagazine.fr)

    Cela fait désormais généralement consensus : ce qui a manqué pendant le mouvement des Gilets Jaunes, et aussi, dans une certaine mesure, pendant le mouvement contre la réforme des retraites, c’est l’organisation, question stratégique essentielle. Tout le monde désire le changement, les luttes éclatent partout et sans cesse et pourtant, échouent. Il manque donc quelque chose. Ce quelque chose pourrait bien être la forme adéquate de l’organisation. Il nous faut donc travailler et étudier afin d’identifier cette lacune. Marx, et le mouvement ouvrier en général, ont des choses à nous apprendre.

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HorsCiné, plateforme de films libres et écosystème du cinéma libre en devenir

jeu, 22/02/2024 - 10:00

La plateforme de films libres HorsCiné a fêté ses 3 années d’existence en novembre dernier. On s’est donc saisi de l’occasion pour braquer nos projecteurs sur cette chouette initiative. Pour nous parler de HorsCiné, nous avons donc interviewé Pablo et Tristan, fondateurs de l’association Lent Ciné qui porte ce projet.

 

Bonjour Pablo et Tristan. Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quelques phrases ce qu’est HorsCiné ?

P : On est membres (bénévoles) de l’association Lent ciné, une asso de création et diffusion de films libres et de promotion de la culture du libre, qui existe depuis 2016. C’est dans ce cadre qu’on a créé HorsCiné, qui s’est concrétisé fin 2020 avec le lancement de la plateforme. On mène différents projets, et c’est Tristan qui porte celui-ci, alors je vais lui laisser la parole.

T : HorsCiné, c’est une plateforme de diffusion de films libres indépendante et gratuite. On peut y trouver des centaines de films, courts, moyens et longs-métrages, de la fiction, du documentaire et de l’expérimental, des classiques et des films jeune public. Sur des sujets légers ou très engagés. Parce qu’ils sont libres, ces films restent accessibles, et peuvent être copiés, partagés et diffusés, selon les conditions décidées par leurs auteur⋅rices.

HorsCiné, c’est aussi un projet bien plus large, celui de créer un écosystème du cinéma libre. Pour l’instant on permet au film d’être accessible, mais on souhaite aussi faciliter l’organisation de projections, en mettant en lien les personnes qui créent et celles qui diffusent ou voudraient diffuser (associations, collectifs, médiathèques, centres sociaux, etc.). On souhaite aussi participer à la création d’œuvres, en donnant accès à des ressources et à des moyens. On a créé et animé des ateliers autour des œuvres : création en réutilisant des images et des sons libres, sonorisation de films muets. On a beaucoup d’idées qu’on aimerait voir aboutir.

Que mettez-vous exactement derrière l’expression « films libres » ?

T : Les films libres, ce sont des films qui ont été libérés, plus ou moins partiellement, du droit d’auteur. L’expression films libres est une dénomination générique qui regroupe des films placés sous licence libre ou de libre diffusion et des films entrés dans le domaine public. Schématiquement, en appliquant une licence à son œuvre, son auteur·rice transforme le « tous droits réservés » qui s’applique automatiquement en « certains droits réservés », et donne ainsi la possibilité au public de regarder et partager son film librement. Et parfois plus, comme réutiliser des passages pour créer une nouvelle œuvre. À noter que la plateforme HorsCiné est elle-même sous licence libre (CC BY-SA), chacun⋅e est donc libre de s’en saisir.

Vous vous y prenez comment pour trouver des films libres à référencer ?

P : Depuis 2017, on organise Nos désirs sont désordres, festival de films libres de critiques sociales. On lance chaque année un appel à films. Ça nous a permis de découvrir plein de chouettes films, et de rencontrer des réals et des collectifs qui publient leurs films sous licence libre, comme Synaps ou Ciné 2000, et aussi d’entrer dans des réseaux comme le Réseau d’Ailleurs.

T : Il y a des festivals aussi, comme le Festival Mondial des Cinémas Sauvages qui nous ont simplifié le travail. Et puis ensuite on enquête. On ratisse le web en espérant avoir de la chance. Au début, ça ne marchait pas beaucoup. Et puis à force, on a appris où et comment regarder. Une difficulté, c’est la question des licences : il est parfois difficile de trouver la licence, ou de s’assurer qu’elle émane bien de l’auteur·rice du film. Par exemple sur vimeo, il y a la possibilité de spécifier la licence de la vidéo, mais on s’est rendu compte que ce n’était pas fiable, plein de vidéos sont placés sous une licence sans que les réals ne l’aient fait exprès. Il y a aussi les films du domaine public. Pour les trouver, on passe beaucoup de temps sur wikipedia à vérifier la date de mort de nombreuses personnes, et on a aussi passé beaucoup de temps à trouver les législations de nombreux pays et à comprendre comment elles marchaient et comment elles s’interconnectaient avec le droit français. Et enfin on reçoit régulièrement des films envoyés par leurs auteur·rices depuis le formulaire sur le site.

HorsCiné a fêté ses 3 ans en novembre dernier. Vous nous en dites plus sur l’histoire de ce projet ? Quelles en ont été les différentes étapes ?

T : En 2016, on crée Lent ciné avec l’idée qu’allier le libre et le cinéma, c’est rendre ce dernier plus accessible, tant en terme de création que de diffusion. L’année suivante, on crée le festival Nos désirs sont désordres.

P : Et en 2018, on fait le constat que les films libres ont besoin d’être réunis, parce qu’ils sont dispersés et donc peu visibles. On commence alors à ébaucher ce qu’est HorsCiné. Mais on n’a pas de moyens, et comme on n’a pas de compétence technique vu qu’on ne vient pas du monde de l’informatique, le projet patine.

T : En 2019, on commence à faire une liste de films qu’on publie sur un wiki hébergé par Framasoft qu’on appelle cinélibre. En novembre 2020, après des mois de travail avec un développeur qui finit par nous ghoster, on se retrousse les manches et on bidouille wordpress. On met cette première version en ligne, on y ajoute des films, et on lance un financement participatif pour obtenir de quoi l’améliorer. On obtient quelques articles de presse, et un peu plus de 1000€. Les mois suivants, on continue à l’améliorer en bidouillant et on bosse sur une plateforme plus aboutie avec Christine et Robin de Code Colliders. On rémunère une toute petite partie de leur travail, le reste étant du mécénat. En avril 2022, la version actuelle du site est mise en ligne. En plus d’un meilleur classement des films, on ajoute des sélections et un espace membre. On en a également profité pour changer le logo et l’identité visuelle de HorsCiné, grâce au talent de Valentin. Quelques mois plus tard, un nouveau crowdfunding est lancé, nous offrant environ 1500€. Aujourd’hui, il y a 286 films en ligne et 13 sélections. Et des fonctionnalités permettant de rapprocher les personnes qui créent et les personnes qui diffusent sont toujours en cours de développement.

Si je vais sur HorsCiné, comment je fais pour trouver un film qui me plaise ?

T : La plateforme est pensée autour de cinq catégories : documentaire, fiction, expérimental, classique et jeune public. On classe aussi les films selon le métrage (court, moyen, long), les genres, les thèmes, les âges, les licences et les périodes de sortie. Vous pouvez déjà faire des recherches selon tous ces critères. On ajoute aussi des éléments autour du pays, de la langue et des sous-titres, qui seront disponibles dans la recherche d’une prochaine version du site.

On a aussi créé des sélections de films. Elles sont constituées autour d’un thème, d’une technique, d’une période, d’un genre, des personnes qui créent, qui diffusent ou qui apparaissent dans les films. On en crée, et on peut aussi mettre les vôtres en avant. En effet, on a créé un espace membre, où vous pouvez créer des sélections, les partager, et même les intégrer facilement sur d’autres sites. Dans cet espace membre, vous avez aussi la possibilité d’ajouter des films à vos favoris pour les regarder plus tard.

Vous parlez d’éditorialiser le choix des films à la Une chaque semaine, pouvez-vous nous en dire plus ? Qu’est-ce qui motive votre choix de valoriser ces films ?

T : On ajoute un film par semaine sur HorsCiné, le mercredi midi. Au départ, on ajoutait un avis sur le film, qui expliquait pourquoi on l’a mis en ligne, mais le temps nous manque pour continuer, malheureusement. On propose parfois des interviews des réalisateur·rices, des contextualisations, des zooms thématiques ou techniques, et on renvoie vers d’autres sites où se trouvent des informations sur les films. Et puis on créé des sélections de films, pour les faire dialoguer avec d’autres.

On a cru comprendre que tous les films référencés sur HorsCiné étaient hébergés sur une instance PeerTube. Quel est l’intérêt ? Qui est votre hébergeur ? Ça se passe comment ?

T : Au lancement de la plateforme, on partageait les vidéos depuis les sites de streaming qui les hébergeaient. Mais en plus d’être critiquable sur le plan de la captation des données, des vidéos pouvaient être supprimées sans qu’on ne le sache. On a cherché des solutions et contacté des structures membres du Collectif CHATONS. L’asso belge Domaine Public nous a proposé d’héberger les films sur son instance PeerTube en échange d’une faible cotisation, et on a tout de suite accepté ! Ça fait complètement sens pour nous d’utiliser un logiciel libre, d’autant qu’on a suivi et soutenu (très modestement) son développement depuis le début.

L’intérêt, c’est qu’on a la main sur l’hébergement des vidéos tout en n’ayant pas à gérer la partie technique. PeerTube permet également de clairement indiquer la licence des films dans la description de chaque vidéo, ce qui clarifie les choses. Et surtout vous pouvez maintenant les télécharger en deux clics ! On remercie chaudement Framasoft et Domaine Public pour ça, c’est agréable de dépendre d’associations qui ont les mêmes objectifs et les mêmes valeurs que nous.

Vous êtes combien sur ce projet et vous avez quels moyens ?

T : J’ai envie de répondre « trop peu » pour les deux. HorsCiné, c’est un gros projet qui manque de forces vives et de moyens. Et ça s’explique notamment par le fait que ce soit un projet de niche dans la niche. Le libre, ça parle à de plus en plus de personnes, mais quand même encore trop peu. Le cinéma libre, ça parle à personne ou presque. Je suis la seule personne à m’occuper de la gestion quotidienne du site (le repérage et l’ajout des films, la création des sélections, etc.). Autour gravitent des personnes qui participent plus ponctuellement : Robin pour le développement du site, Max pour la com’ sur les réseaux sociaux. Et puis d’autres sont passées mais n’ont pas pu s’investir durablement. Si le projet vous parle et que vous souhaitez y contribuer, on sera ravi·e de vous accueillir =)

En ce qui concerne les moyens, nous avons reçus 2500€ de dons entre 2020 et 2022 lors de deux crowdfunding. L’année dernière, nous avons sollicité une fondation plutôt que de refaire un financement participatif, mais elle n’a pas donné suite. Nous avons quand même reçu 150€ de dons. On remercie toutes les personnes qui nous ont soutenues.

Évidemment, ce n’est pas assez pour faire vivre un tel projet, même bénévole, et on a dû utiliser des fonds de Lent ciné, qui proviennent de prestations qu’on a réalisées avec Pablo. Et remettre à plus tard beaucoup de choses, notamment la communication.

Si je veux aider la plateforme à se développer, que puis-je faire ?

T : Si vous souhaitez contribuer à HorsCiné, vous pouvez :

  • participer à la gestion quotidienne du site : regarder et sélectionner les films, les mettre en ligne, rédiger des contenus sur ces films, rédiger des articles, tenir à jour la FAQ, rédiger des documents sur les licences libres et le domaine public, développer de nouvelles fonctionnalités (en nous contactant)
  • proposer des films
  • faire connaitre HorsCiné en partageant le site (on est aussi sur les principaux réseaux sociaux, dont mastodon) et en en parlant autour de vous (et notamment aux profs, médiathécaires, membres d’assos et de collectifs, animateur·rices de centres sociaux, etc.)
  • diffuser les films de la plateforme (en respectant les licences)
  • faire un don

HorsCiné est donc l’un des nombreux projets de l’association Lent ciné. On vous avait déjà interviewés en février 2020 sur le framablog à l’occasion de la campagne de financement participatif du projet Sortir du cadre. On en est où de ce projet là ? Quelles sont les dernières actualités de l’association ?

P : Pour commencer, ce projet là a changé de nom, il ne s’appelle plus Sortir du Cadre mais Share Alike. Le projet documentaire a bien évolué depuis cet article du framablog, notamment sur la forme. On a décidé de changer de format pour que ce soit plus simple à diffuser et que ça puisse toucher plus de monde. Maintenant c’est une série de 9 (ou 10, on n’est pas encore décidés) épisodes d’une quinzaine de minutes chacun. Sur le fond, il y a peu de choses qui ont changé si ce n’est qu’on a un peu élargi le sujet. Ça ne parle plus uniquement de l’utilisation des licences libres dans l’art mais aussi du système économique global de la création artistique.

On a commencé à tourner en mai 2022 et après avoir sillonné la France pendant presque deux ans, le tournage touche bientôt à sa fin ! On est hyper contents des personnes qu’on a pu rencontrer à travers ce projet là et des témoignages qu’on a réussi à récolter. Il reste toute la post-production à faire et ça ne va pas être une mince affaire. On a pas trop envie de se prononcer sur une date de sortie mais ce qu’on aimerait, c’est que ça sorte avant 2025.

Pour finir cette interview, auriez-vous quelques films à nous recommander ?

P :

La sélection de Pablo

T :

La sélection de Tristan

 

Merci beaucoup pour vos réponses. On espère que les lectrices et lecteurs auront désormais le réflexe de se tourner vers HorsCiné lorsqu’iels auront envie de regarder un film ! D’ailleurs, on les invite à nous partager dans les  commentaires leurs coups de cœur ! Et longue vie à la plateforme HorsCiné !

Khrys’presso du lundi 19 février 2024

lun, 19/02/2024 - 07:42

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

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